Depuis mars, une menace judiciaire de destruction plane sur la construction. « Par concertation, on a fait preuve de tolérance en voulant changer de place le temple et en construisant un autre, indique Jimmy Abbezzot, président de l’association et officient du temple. On avait l’autorisation de l’ancien maire de Saint-Louis et maintenant la justice nous demande de la détruire. »
En 2014, suite à plusieurs plaintes pour « nuisances sonores », la famille riviéroise demande au maire son avis pour construire un temple sur cette parcelle constructible à l’époque. Dans une lettre, l’ancien maire, Claude Hoareau donne un « avis favorable à la réalisation de ce projet », mais en février 2014 le terrain passe en zone à risque. « En première instance la justice indique que je n’ai pas de permis de construire et que je dois le détruire car c’est dangereux, pourtant à quelques mètres il y a des habitations et d’autres temples », insiste Jimmy Abbezzot, soutenu par le président de la fédération des « petits temples », Daniel Singaïny. « On nous dit que les tambours font du bruit, on se déplace et maintenant on nous demande de détruire ce temple, précise le défenseur des temples familiaux. On n’est pas au-dessus de la loi. On n’appelle pas à la révolte, mais on est prêt à mettre du monde dans le chemin s’il faut défendre nos intérêts. » Ces intérêts seront une nouvelle fois entendus devant la cour d’Appel de Saint-Denis la semaine prochaine : « On va utiliser le maximum des recours. Si on ne se fait pas entendre par la voix de la justice, on se fera entendre par la voix de la rue. Puis je me demande si le terrain n’est pas placé juste sur la contournante que la région veut faire pour rejoindre Cilaos… », s’interroge quand même le président de l’association.
En 2014, suite à plusieurs plaintes pour « nuisances sonores », la famille riviéroise demande au maire son avis pour construire un temple sur cette parcelle constructible à l’époque. Dans une lettre, l’ancien maire, Claude Hoareau donne un « avis favorable à la réalisation de ce projet », mais en février 2014 le terrain passe en zone à risque. « En première instance la justice indique que je n’ai pas de permis de construire et que je dois le détruire car c’est dangereux, pourtant à quelques mètres il y a des habitations et d’autres temples », insiste Jimmy Abbezzot, soutenu par le président de la fédération des « petits temples », Daniel Singaïny. « On nous dit que les tambours font du bruit, on se déplace et maintenant on nous demande de détruire ce temple, précise le défenseur des temples familiaux. On n’est pas au-dessus de la loi. On n’appelle pas à la révolte, mais on est prêt à mettre du monde dans le chemin s’il faut défendre nos intérêts. » Ces intérêts seront une nouvelle fois entendus devant la cour d’Appel de Saint-Denis la semaine prochaine : « On va utiliser le maximum des recours. Si on ne se fait pas entendre par la voix de la justice, on se fera entendre par la voix de la rue. Puis je me demande si le terrain n’est pas placé juste sur la contournante que la région veut faire pour rejoindre Cilaos… », s’interroge quand même le président de l’association.