Photo : Jivanta Bertrand Vanechy
L’autopsie pratiquée jeudi 4 août a révélé que Marouf Hadgi Latchimy est mort d’une septicémie.
Le religieux réunionnais était soupçonné d’avoir infligé plusieurs coups de couteau à Wendina Narayasami avant de se trancher la gorge.
Son avocat franco-comorien Me Saïd Larifou et son frère Jean Pascal Latchimy ont tenu une conférence de presse à l’étude de l’avocat mauricien Me Dick Ng Sui Wah à Port-Louis jeudi après-midi 4 août.
Mes Saïd Larifou et Dick Ng Sui Wah ont fait état de « plusieurs zones d’ombre » entourant cette affaire.
Me Saïd Larifou affirme qu’il est « intrigué » par certains éléments :
« Il y a une détermination pour savoir ce qu’il s’est passé réellement. Il s’agit d’une vraie histoire d’amour qui s’est terminée tragiquement […] M. Latchimy, qui est mort, serait-il l’auteur de la mort de la fille qu’il aimait ? Il y a des éléments qui m’intriguent. »
Me Saïd Larifou ajoute qu’une plainte sera déposée en France :
« Nous allons demander respectueusement aux enquêteurs mauriciens de continuer leur travail dans l’intérêt de la vérité. Mon client est de nationalité française. Même si les faits qui pourraient lui avoir été reprochés se seraient produits à l’étranger, nous demanderons aussi que les enquêteurs français [enquêtent] dans le cadre d’une plainte que nous déposerons en France », explique Me Saïd Larifou.
Le corps de Marouf Hadgi Latchimy sera rapatrié à l’île de La Réunion, précise Me Saïd Larifou :
« Mais la famille a déjà fait savoir qu’elle souhaiterait qu’un examen approfondi soit fait pour savoir le nombre de plaies qu’il [Marouf Hadgi Latchimy] portait, ainsi que leur cause et leur nature. Jusqu’ici, tout le monde semble dire que mon client a provoqué cette mort et qu’il a voulu se suicider. Ce n’est qu’une appréciation. Cela ne veut pas forcément dire que c’est la vérité. »
Jean Pascal Latchimy, frère de Marouf Hadgi Latchimy, qui est venu à l’île Maurice mercredi 3 août, explique lui qu’il ignorait la vie privée de son frère et précise que la nouvelle de ce drame l’a choqué :
« Un policier municipal de Saint-Leu [à l’île de La Réunion] m’a téléphoné. Il ne m’a rien dit dans un premier temps, car il voulait que j’apprenne la nouvelle par moi-même. Je ne savais pas que mon frère entretenait une liaison à l’île Maurice. J’étais choqué et je ne savais pas comment informer les enfants ».
Le religieux réunionnais était soupçonné d’avoir infligé plusieurs coups de couteau à Wendina Narayasami avant de se trancher la gorge.
Son avocat franco-comorien Me Saïd Larifou et son frère Jean Pascal Latchimy ont tenu une conférence de presse à l’étude de l’avocat mauricien Me Dick Ng Sui Wah à Port-Louis jeudi après-midi 4 août.
Mes Saïd Larifou et Dick Ng Sui Wah ont fait état de « plusieurs zones d’ombre » entourant cette affaire.
Me Saïd Larifou affirme qu’il est « intrigué » par certains éléments :
« Il y a une détermination pour savoir ce qu’il s’est passé réellement. Il s’agit d’une vraie histoire d’amour qui s’est terminée tragiquement […] M. Latchimy, qui est mort, serait-il l’auteur de la mort de la fille qu’il aimait ? Il y a des éléments qui m’intriguent. »
Me Saïd Larifou ajoute qu’une plainte sera déposée en France :
« Nous allons demander respectueusement aux enquêteurs mauriciens de continuer leur travail dans l’intérêt de la vérité. Mon client est de nationalité française. Même si les faits qui pourraient lui avoir été reprochés se seraient produits à l’étranger, nous demanderons aussi que les enquêteurs français [enquêtent] dans le cadre d’une plainte que nous déposerons en France », explique Me Saïd Larifou.
Le corps de Marouf Hadgi Latchimy sera rapatrié à l’île de La Réunion, précise Me Saïd Larifou :
« Mais la famille a déjà fait savoir qu’elle souhaiterait qu’un examen approfondi soit fait pour savoir le nombre de plaies qu’il [Marouf Hadgi Latchimy] portait, ainsi que leur cause et leur nature. Jusqu’ici, tout le monde semble dire que mon client a provoqué cette mort et qu’il a voulu se suicider. Ce n’est qu’une appréciation. Cela ne veut pas forcément dire que c’est la vérité. »
Jean Pascal Latchimy, frère de Marouf Hadgi Latchimy, qui est venu à l’île Maurice mercredi 3 août, explique lui qu’il ignorait la vie privée de son frère et précise que la nouvelle de ce drame l’a choqué :
« Un policier municipal de Saint-Leu [à l’île de La Réunion] m’a téléphoné. Il ne m’a rien dit dans un premier temps, car il voulait que j’apprenne la nouvelle par moi-même. Je ne savais pas que mon frère entretenait une liaison à l’île Maurice. J’étais choqué et je ne savais pas comment informer les enfants ».