Sujet au cœur de la rencontre entre le président français et le premier ministre indien, samedi 3 juin : le réchauffement climatique, à la suite de l’annonce du retrait américain de l’accord de Paris. Après avoir confirmé, la veille, les engagements sur le climat pris par l’Inde, troisième pollueur mondial, Narendra Modi s’est engagé à aller « au-delà » de cet accord conclu en décembre 2015.
L’Inde « est pour l’accord de Paris et travaillera dans ce domaine, même au-delà » a-t-il déclaré à la fin de sa rencontre avec le chef d’Etat français.
Emmanuel Macron a, lui, annoncé qu’il se rendrait en Inde « avant la fin de l’année » pour « le premier sommet de l’alliance mondiale solaire », une alliance franco-indienne dans ce domaine, qu’il veut élargir à de « nombreux autres pays ».
« Donner lieu à un nouvel espoir »
M. Modi s’est arrêté à Paris pour rencontrer le nouveau locataire de l’Elysée, au terme d’une tournée européenne qui l’a conduit en Allemagne, en Espagne et en Russie.
Pour le chef d’Etat français, l’appui du dirigeant indien renforce son appel mondial à défendre l’accord de Paris, en dépit de la décision du président des Etats-Unis Donald Trump, qui a annoncé jeudi le retrait des Etats-Unis.
Avec M. Macron, qu’il a très chaleureusement enlacé à son arrivée sur le perron de l’Elysée, le premier ministre indien a pendant deux heures parlé notamment de leur soutien commun à l’accord de Paris. « Cet accord de Paris est notre patrimoine commun. Il peut protéger des générations à venir, donner lieu à un nouvel espoir », a fait valoir M. Macron.
Et d’ajouter :
« Pour moi, pour les Indiens, la protection de l’environnement, de la planète, est un article de foi car nous l’avons appris dans les “veda” [textes sacrés de l’hindouisme] qui existent depuis des millénaires »
Développement des partenariats franco-indiens
Le dirigeant indien a aussi salué avec enthousiasme l’élection de M. Macron. « Le fait que vous ayez gagné a encouragé le monde entier », a-t-il lancé. Il a également souhaité que soit « donné un nouvel élan » à l’Union européenne, car « une Europe forte et puissante peut assurer un équilibre au niveau international » et appelé la France à « jouer son rôle » à cet égard.
Dans une double déclaration plus formelle que concrète, où le nom de M. Trump n’a pas été mentionné, les deux hommes ont aussi évoqué le développement de leurs partenariats dans le domaine des énergies renouvelables, de l’industrie civile et militaire, de la lutte contre le terrorisme et des échanges culturels et éducatifs.
L’Inde est à la recherche d’investisseurs et de partenariats technologiques pour s’industrialiser et la France de débouchés dans le secteur aéronautique, nucléaire, automobile ou encore du développement urbain.
Après l’acquisition, en octobre 2016, de 36 Rafale, New Delhi a manifesté son intérêt pour d’autres avions de combat fabriqués en Inde. La France reste loin derrière l’Allemagne dont les exportations à destination du sous-continent sont deux fois supérieures à celles de l’Hexagone.
L’Inde « est pour l’accord de Paris et travaillera dans ce domaine, même au-delà » a-t-il déclaré à la fin de sa rencontre avec le chef d’Etat français.
Emmanuel Macron a, lui, annoncé qu’il se rendrait en Inde « avant la fin de l’année » pour « le premier sommet de l’alliance mondiale solaire », une alliance franco-indienne dans ce domaine, qu’il veut élargir à de « nombreux autres pays ».
« Donner lieu à un nouvel espoir »
M. Modi s’est arrêté à Paris pour rencontrer le nouveau locataire de l’Elysée, au terme d’une tournée européenne qui l’a conduit en Allemagne, en Espagne et en Russie.
Pour le chef d’Etat français, l’appui du dirigeant indien renforce son appel mondial à défendre l’accord de Paris, en dépit de la décision du président des Etats-Unis Donald Trump, qui a annoncé jeudi le retrait des Etats-Unis.
Avec M. Macron, qu’il a très chaleureusement enlacé à son arrivée sur le perron de l’Elysée, le premier ministre indien a pendant deux heures parlé notamment de leur soutien commun à l’accord de Paris. « Cet accord de Paris est notre patrimoine commun. Il peut protéger des générations à venir, donner lieu à un nouvel espoir », a fait valoir M. Macron.
Et d’ajouter :
« Pour moi, pour les Indiens, la protection de l’environnement, de la planète, est un article de foi car nous l’avons appris dans les “veda” [textes sacrés de l’hindouisme] qui existent depuis des millénaires »
Développement des partenariats franco-indiens
Le dirigeant indien a aussi salué avec enthousiasme l’élection de M. Macron. « Le fait que vous ayez gagné a encouragé le monde entier », a-t-il lancé. Il a également souhaité que soit « donné un nouvel élan » à l’Union européenne, car « une Europe forte et puissante peut assurer un équilibre au niveau international » et appelé la France à « jouer son rôle » à cet égard.
Dans une double déclaration plus formelle que concrète, où le nom de M. Trump n’a pas été mentionné, les deux hommes ont aussi évoqué le développement de leurs partenariats dans le domaine des énergies renouvelables, de l’industrie civile et militaire, de la lutte contre le terrorisme et des échanges culturels et éducatifs.
L’Inde est à la recherche d’investisseurs et de partenariats technologiques pour s’industrialiser et la France de débouchés dans le secteur aéronautique, nucléaire, automobile ou encore du développement urbain.
Après l’acquisition, en octobre 2016, de 36 Rafale, New Delhi a manifesté son intérêt pour d’autres avions de combat fabriqués en Inde. La France reste loin derrière l’Allemagne dont les exportations à destination du sous-continent sont deux fois supérieures à celles de l’Hexagone.