Une soixantaine de photos retrouvées sur la tombe de Sitarane

Plus d’un siècle après sa mort, le culte de Sitarane est encore bien vivant à La Réunion. Ce personnage ancré dans le culture locale continue de fasciner et d’effrayer. Et une nouvelle découverte intrigue : une soixantaine de photos ont été retrouvées sur la tombe de ce sorcier avec des inscriptions et de noms... Une lettre a également été découverte.


Comme relaté par nos confrères de Linfo.re, autour de la tombe du sorcier Sitarane ce matin, on a pu constater la présence de nombreuses offrandes déposer pour s’attirer les grâces du sorcier disparu ou invoquer son puissant pouvoir contre les ennemis. 

Sur la tombe du sorcier située dans le cimetière de Saint-Pierre, nuit et jour, des offrandes et des prières sont faites en l’honneur du sorcier originaire du Mozambique. 

Mais hier et durant la nuit, une étrange découverte a été faite par les gardiens du cimetière.

Une soixantaine de photos retrouvées sur la tombe de Sitarane
Sur les photos : des visages d’enfants et d’adultes et des aiguilles... Et au dos de chaque image, une inscription, des identités... Cette étrange découverte prouve une fois encore que le culte de Sitarane est encore bien vivant sur le département.

Au fil des années et à travers les générations, la tombe de l’affranchi guillotiné est devenue un lieu de culte et les gestes des pratiques occultes se répètent et se transmettent. Jusqu’en 1909, le trio formé de Sitarane, Saint-Ange et Fontaine terrorise l’île. Les cambriolages au mode opératoire qui reste mystérieux et les crimes sanglants suscite à l’époque une véritable psychose. 100 ans après sa mort, Sitarane fascine et effraye encore.

Le culte de Sitarane n’a pas de règles établies, chacun a ses habitudes et à la lumière du jour, il ne reste que quelques vestiges de cette activité nocturne.

Amouni, le gardien de sa tombe a également découvert une lettre sur la tombe de Sitarane. Sur ce document : on peut lire des noms et des dates de naissance... 

Les photos et la lettre seront détruites.