Personne ne peut arrêter la roue du temps. Au juste, le temps a-t-il une réelle existence ? Ou bien, est-ce une notion pratique, certes, mais une pure notion. Quand je regarde mon chat qui dort sur le fauteuil, je me demande s’il a une notion de temps. C’est vrai que les animaux n’ont pas besoin d’autant de repères que nous, les humains. Les repères les plus pratiques, depuis l’antiquité, sont les mouvements des astres (soleil, lune, constellations, etc.).
Depuis des millénaires, les Hindous célèbrent le Divin présent en tout. "Sarvam khalu idam brahma - Tout ceci est en fait l’Absolu !" déclarent les Védas, les livres premiers de l’hindouisme - la "religion" sans unique fondateur. Cette attitude permet de garder le lien avec la nature qui nous entoure et d’éviter de croire que l’homme est le centre de l’univers.
En cette fête de Pongal (prononcé Pongol), les Hindous remercient le Divin présent dans le soleil et la pluie pour la bonne récolte de l’année. La récolte est le résultat d’actions antérieures - en agriculture, la mise en terre des graines. Mais, comme toutes les traditions religieuses, la signification ne reste pas primaire mais est bien souvent "cachée". Tout comme les graines que nous offrons dans le feu du homam - rite du feu dans les dévâlayas - maisons de Dieu ou temples - symbolisent les tendances que nous avons en nous, les graines semées symbolisent nos actions antérieures.
En agriculture, les graines brulées ne sont pas semées. L’homme a le choix de ses actions mais pas celui des résultats. Tout homme censé sèmera de bonnes graines pour récolter de bons fruits. Aussi, d’après nous, la fête de Pongal est non seulement une grande célébration agricole mais aussi spirituelle : celle de la reconnaissance de la présence du Divin en tout, surtout dans la lumière, la chaleur et l’eau - trois éléments fondamentaux de la vie.
Comme nous vivons dans une société de moins en moins agricole, les célébrations évoluent et s’adaptent. Il en est de même des symboles qui ont toujours une dimension spirituelle bien souvent ignorée ou oubliée.
Le Pongal est pour beaucoup aussi la marque du début de l’année tamoule - même si la date officielle est vers le 14 avril. C’est le début de l’Outtarâyana, le retour du soleil vers le Nord, donc de la saison fraîche pour nous, habitants de l’hémisphère Sud.
Le Pongal correspond aussi au début du mois tamoul Taï, mois de pénitence et de purification par les célébrations du Kâvadi (Cavadee est la transcription anglaise) en hommage à Mourouga, la Beauté et la Jeunesse.
À tous et à tous, bonne et heureuse année 2016 ! Nal Pongal vazhttukal ! Bon Taï Poussam Kâvadi !
Swami Advayananda (Ashram du Port).
Depuis des millénaires, les Hindous célèbrent le Divin présent en tout. "Sarvam khalu idam brahma - Tout ceci est en fait l’Absolu !" déclarent les Védas, les livres premiers de l’hindouisme - la "religion" sans unique fondateur. Cette attitude permet de garder le lien avec la nature qui nous entoure et d’éviter de croire que l’homme est le centre de l’univers.
En cette fête de Pongal (prononcé Pongol), les Hindous remercient le Divin présent dans le soleil et la pluie pour la bonne récolte de l’année. La récolte est le résultat d’actions antérieures - en agriculture, la mise en terre des graines. Mais, comme toutes les traditions religieuses, la signification ne reste pas primaire mais est bien souvent "cachée". Tout comme les graines que nous offrons dans le feu du homam - rite du feu dans les dévâlayas - maisons de Dieu ou temples - symbolisent les tendances que nous avons en nous, les graines semées symbolisent nos actions antérieures.
En agriculture, les graines brulées ne sont pas semées. L’homme a le choix de ses actions mais pas celui des résultats. Tout homme censé sèmera de bonnes graines pour récolter de bons fruits. Aussi, d’après nous, la fête de Pongal est non seulement une grande célébration agricole mais aussi spirituelle : celle de la reconnaissance de la présence du Divin en tout, surtout dans la lumière, la chaleur et l’eau - trois éléments fondamentaux de la vie.
Comme nous vivons dans une société de moins en moins agricole, les célébrations évoluent et s’adaptent. Il en est de même des symboles qui ont toujours une dimension spirituelle bien souvent ignorée ou oubliée.
Le Pongal est pour beaucoup aussi la marque du début de l’année tamoule - même si la date officielle est vers le 14 avril. C’est le début de l’Outtarâyana, le retour du soleil vers le Nord, donc de la saison fraîche pour nous, habitants de l’hémisphère Sud.
Le Pongal correspond aussi au début du mois tamoul Taï, mois de pénitence et de purification par les célébrations du Kâvadi (Cavadee est la transcription anglaise) en hommage à Mourouga, la Beauté et la Jeunesse.
À tous et à tous, bonne et heureuse année 2016 ! Nal Pongal vazhttukal ! Bon Taï Poussam Kâvadi !
Swami Advayananda (Ashram du Port).