Le soulèvement des malbars sur la propriété de Madame Desbassyns
Le soulèvement des indiens de Saint-Gilles les hauts sur la propriété de Madame Desbassyns, gros propriétaire sucrier. Cette révolte sur les terres de Villèle, explose naturellement après que les indiens atteints dans leur dignité d'Hommes libres, aient refusé spontanément de travailler pour leur oppresseur.
Révolte contre la sucrerie ADAM
En 1831, les indiens engagés par l'établissement sucrier ADAM, s'insurgent après plusieurs jours passés à la prison Juliette Dodu de Saint Denis. Emprisonnement suite à la dénonciation des mauvais traitements que leur faisait subir cette sucrerie.
Révolte des malbars de Champs-Bornes contre la sucrerie Laserve
En 1831, la propriété sucrière Laserve à Saint-André, dans le secteur de Champs-Bornes, connaît une révolte très intense. Le soulèvement justifié des indiens qu'elle engage, suite au non respect des termes de l'engagement. Les malbars conduisent la mutinerie en direction de Saint-Denis mais se font arrêter par la police.
L'esclavagiste Piveteau se fait battre par un malbar, pour ses abus
Le 15 septembre 1845 à Bras-Panon le propriétaire Piveteau , patron de la sucrerie du même nom, se fait frapper par un indien . Piveteau trouvait que ce dernier avançait trop lentement dans son travail. Joseph Roux beau-frère de l'esclavagiste blessé, vocifère des propos racistes et affabule des fables sur les indiens, en s'exclamant lourdement : "Ce sont des sauvages qui doivent sévèrement être punis. Ce sont des cannibales qui hurlent et qui chantent !"
Bapama, le révolutionnaire malbar de Saint-Louis
A Saint-Louis en septembre 1842, la police arrête et emprisonne l'indien Bapama , parce qu'il est dit qu'il entretiendrait des rapports trop amicaux avec les noirs. La police affirme qu'il tente de pousser les cafres à la révolte et au pillage. La société coloniale très inquiète a peur d'une révolte générale, issue de l'alliance des cafres et des malbars.