Tous comme plusieurs milliers de personnes, j'ai découvert cette pétition sur les réseaux sociaux. Ce qui m'a le plus interpellé, ce n'est non pas spécialement le titre, mais son contenu. Puisque nous pouvons constater très rapidement le manque de connaissances et d'information proliféré à notre culture. Il serait bien, aussi que ses nombreuses personnes qui commentent se renseignent et se cultive. Et pourtant, sur notre propre espace de vie, dans notre consommation nous faisons encore plus pires que des sacrifices religieux. Les abattoires par exemple, sont des lieux de souffrances inimaginables, où les animaux sont égorgés et souffrent plusieurs minutes. Contrairement à nos sacrifices religieux, où justement nous souhaitons que l'animal soit coupé d'une seule coup pour éviter la souffrance et l'agonie. Nous restons dans un environnement carnivore, pour se nourrir il faut bien d'une manière ou d'un autre tuer. Et cela depuis des décennies. Mise à part d'être végan et encore une salade par exemple ne serait ce pas... un végétal vivant ?
Un peu plus sur ce fameux rituel religieux qui fait tant parler
Ce rite trouve son origine dans l'ère "Thouvarbara-yougam" cet âge équivaut à 864 000 ans, le rituel existe donc depuis + de 869 115 ans. Par le passé beaucoup de personnes ont mal interprété le sens réel du rite qui fut mal accepté, cela de par l'amalgame des brahmans et surtout par un manque de connaissances. C'est ce que nous pouvons retrouver dans cette pétition, un manque de connaissances qui a attiré une conclusion insignifianteenvers notre religion. Il faut savoir qu'Aujourd'hui, les livres sacrés (les Vedas) qui explique parfaitement cela, sont plus accessibles à tous et permettent une compréhension plus large. Pour vous donner une petite histoire tirée d'un livre sacrée, puisque tout ce que nous faisons à des significations précises, souvent inconnu.
'' Lors de la guerre du Kurukshetra, il arriva que les frères Pandavas (des guerriers) se trouvèrent dans une phase critique malgré leurs innombrables pénitences, et prières, ils recoururent à Srî Krishnâ qui leur conseilla d'effectuer des sacrifices en l'honneur de Srî Kâli, la déesse du temps, celle qui lance des appels vers les cieux ! Ils sacrifièrent donc des animaux à sa gloire, aussitôt après les dévas et régents des cieux vinrent leur porter secours. Ils purent ainsi triompher de leurs cousins Kauravas et mettre fin à cette guerre. ''
Un peu plus sur ce fameux rituel religieux qui fait tant parler
Ce rite trouve son origine dans l'ère "Thouvarbara-yougam" cet âge équivaut à 864 000 ans, le rituel existe donc depuis + de 869 115 ans. Par le passé beaucoup de personnes ont mal interprété le sens réel du rite qui fut mal accepté, cela de par l'amalgame des brahmans et surtout par un manque de connaissances. C'est ce que nous pouvons retrouver dans cette pétition, un manque de connaissances qui a attiré une conclusion insignifianteenvers notre religion. Il faut savoir qu'Aujourd'hui, les livres sacrés (les Vedas) qui explique parfaitement cela, sont plus accessibles à tous et permettent une compréhension plus large. Pour vous donner une petite histoire tirée d'un livre sacrée, puisque tout ce que nous faisons à des significations précises, souvent inconnu.
'' Lors de la guerre du Kurukshetra, il arriva que les frères Pandavas (des guerriers) se trouvèrent dans une phase critique malgré leurs innombrables pénitences, et prières, ils recoururent à Srî Krishnâ qui leur conseilla d'effectuer des sacrifices en l'honneur de Srî Kâli, la déesse du temps, celle qui lance des appels vers les cieux ! Ils sacrifièrent donc des animaux à sa gloire, aussitôt après les dévas et régents des cieux vinrent leur porter secours. Ils purent ainsi triompher de leurs cousins Kauravas et mettre fin à cette guerre. ''
À la Réunion, le rituel perdure assurément, il bat son plein tout au long de l'année à l'exception généralement du mois de Pourattarsi (Septembre/octobre).
Cette tradition est bel et bien reconnue de tous, ancrée dans les moeurs, le rituel sacrificiel de boucs et coqs fait partie intégrante des coutumes réunionnaises, d'autant plus de par l'aspect "réjouissant" qu'occasionne le repas communautaire. En effet, celui-ci réactualise le principe de solidarité, de partage, étant ouvert à qui le veut, tel un facteur de cohésion et de lien social. Cet héritage religieux reflète aussi l'un des forts traits de l'identité tamoule réunionnaise.
Les sacrifices d'animaux sont surtout effectués à la gloire de la déesse Mâha Kali. Dit-on, effectivement que la déesse Kali ne se manifeste effectivement que lors d'un sacrifice de décapitation. C'est une déesse qui est en nous, en chaque être vivant, y compris dans les animaux, le sang la représente. C'est pour cette raison que la couleur rouge domine (pour ses statues, ses vêtements ...) le rouge signifiant le bonheur, la prospérité, la joie, la vie, la beauté, la splendeur....
L'acte sacrificiel consiste à retirer la déesse de l'intérieur pour la faire jaillir de l'extérieur, et faire ainsi retourner le sang à la terre; une fois cela terminait, on purifie le sol et on renferme le Kabârlam (la fosse des sacrifices). Les boucs et coqs sont coupés avec un grand couteau en métal (kattî) sans pour autant qu'il éprouve une douleur quelconque grâce aux nombreuses prières récitées mais aussi dû à la rapidité du sacrifice. Cet aspect violent du sacrifice peut sembler difficile à comprendre, mais il existe une conception particulière du sacrifice animal : selon la croyance populaire, l'acte de décapitation de par son insertion dans l'acte sacrificiel acquiert un caractère sacré, car le sacrifice rend non violent ce qui serait violent en dehors de lui.
Il faut noter que pour nous, il existe une interdépendance directe entre le ciel et la terre, voire un rapport de causalité (matérielle). Le repas communautaire où les boucs sacrifiés sont transformés en nourriture sacrée pour les fidèles, constitue la dernière étape primordiale à l'obtention des faveurs demandées.
Ce qu'il faut retenir ici c'est que bien entendu le temple n’est ni un abattoir ni un restaurant, il ne faut surtout pas l'oublier. C’est un lieu avant tout de culte et d’offrande aux divinités.
Pour revenir à la pétition en ligne, je voudrais répondre simplement que nos sacrifices de mêts, en quelque sorte revêt un aspect religieux déjà et sans souffrance animale. Contrairement, et nous le voyons très régulièrement sur les réseaux, aux abattoirs, qui égorgent les animaux, qui souffrent plusieurs minutes voient plusieurs heures, avant d'être transformé, emballé et vendu à la consommation de la population. Nous pouvons retrouver cette méthode d'égorgement chez les musulmans, en général d'un boeuf lors des festivités religieuses. Et cela reste aussi bien une tradition religieuse bien précise avec
des explications je pense, je ne pourrais vous en dire plus.
À noter que c'est rituel sacrifiel n'a pas lieu dans tous les temples de l'île, mais plus généralement dans les chapelles dites familiales, non à la vue de tous généralement.
La France et ce qui s'y connaît pas sur ce sujet religieux a le devoir de respecter l’identité culturelle des uns et des autres et ainsi la diversité. Chacun doit rester à sa place.
Cette tradition est bel et bien reconnue de tous, ancrée dans les moeurs, le rituel sacrificiel de boucs et coqs fait partie intégrante des coutumes réunionnaises, d'autant plus de par l'aspect "réjouissant" qu'occasionne le repas communautaire. En effet, celui-ci réactualise le principe de solidarité, de partage, étant ouvert à qui le veut, tel un facteur de cohésion et de lien social. Cet héritage religieux reflète aussi l'un des forts traits de l'identité tamoule réunionnaise.
Les sacrifices d'animaux sont surtout effectués à la gloire de la déesse Mâha Kali. Dit-on, effectivement que la déesse Kali ne se manifeste effectivement que lors d'un sacrifice de décapitation. C'est une déesse qui est en nous, en chaque être vivant, y compris dans les animaux, le sang la représente. C'est pour cette raison que la couleur rouge domine (pour ses statues, ses vêtements ...) le rouge signifiant le bonheur, la prospérité, la joie, la vie, la beauté, la splendeur....
L'acte sacrificiel consiste à retirer la déesse de l'intérieur pour la faire jaillir de l'extérieur, et faire ainsi retourner le sang à la terre; une fois cela terminait, on purifie le sol et on renferme le Kabârlam (la fosse des sacrifices). Les boucs et coqs sont coupés avec un grand couteau en métal (kattî) sans pour autant qu'il éprouve une douleur quelconque grâce aux nombreuses prières récitées mais aussi dû à la rapidité du sacrifice. Cet aspect violent du sacrifice peut sembler difficile à comprendre, mais il existe une conception particulière du sacrifice animal : selon la croyance populaire, l'acte de décapitation de par son insertion dans l'acte sacrificiel acquiert un caractère sacré, car le sacrifice rend non violent ce qui serait violent en dehors de lui.
Il faut noter que pour nous, il existe une interdépendance directe entre le ciel et la terre, voire un rapport de causalité (matérielle). Le repas communautaire où les boucs sacrifiés sont transformés en nourriture sacrée pour les fidèles, constitue la dernière étape primordiale à l'obtention des faveurs demandées.
Ce qu'il faut retenir ici c'est que bien entendu le temple n’est ni un abattoir ni un restaurant, il ne faut surtout pas l'oublier. C’est un lieu avant tout de culte et d’offrande aux divinités.
Pour revenir à la pétition en ligne, je voudrais répondre simplement que nos sacrifices de mêts, en quelque sorte revêt un aspect religieux déjà et sans souffrance animale. Contrairement, et nous le voyons très régulièrement sur les réseaux, aux abattoirs, qui égorgent les animaux, qui souffrent plusieurs minutes voient plusieurs heures, avant d'être transformé, emballé et vendu à la consommation de la population. Nous pouvons retrouver cette méthode d'égorgement chez les musulmans, en général d'un boeuf lors des festivités religieuses. Et cela reste aussi bien une tradition religieuse bien précise avec
des explications je pense, je ne pourrais vous en dire plus.
À noter que c'est rituel sacrifiel n'a pas lieu dans tous les temples de l'île, mais plus généralement dans les chapelles dites familiales, non à la vue de tous généralement.
La France et ce qui s'y connaît pas sur ce sujet religieux a le devoir de respecter l’identité culturelle des uns et des autres et ainsi la diversité. Chacun doit rester à sa place.
Jordan VITRY,
Responsable de la page RELIGION MALBAR
Rédacteur en chef www.malbar.fr
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