Se convertit-on à l'hindouisme ?
Tout d'abord se pose la question de la conversion : se convertit-on à l'Hindouisme comme on peut le faire au Christianisme ou à l'Islam? La réponse est NON. Quelque soit sa race et sa culture, on naît hindou et il n' y a donc pas de conversion.
L'importance de la pratique
Bien évidemment, il ne suffit pas de le dire pour le devenir. Que l'on soit originaire de l'Inde, de Métropole ou d'ailleurs, être hindou suppose de pratiquer cette foi.
Les 2 voies possibles : temple ou ashram
Comment ? Il y a 2 voies fondamentales : la plus classique et connue tout d'abord est celle de la fréquentation d'un temple que l'on fasse ou non partie de l'association à laquelle il est généralement rattaché pour en couvrir les charges. Il n' y a aucun problème-heureusement- de couleur ni de race pour se faire.
La fréquentation du temple notamment le samedi matin et lors des cérémonies
Vous serez donc soumis(e), si vous en devenez membre à acquitter une cotisation. Dès lors vous pourrez participer à l'ensemble des cérémonies qu'il pratique fêtes KARLI, MARIAMEN sont les plus fréquentes,mais il y a aussi la possibilité si l'on en a le désir de participer à la célébration de la "marche sur le feu" en l'honneur de Pandyale et aux temples centraux des grandes villes à la cérémonie du "Cavadee" en l'honneur de Mourouga, fils cadet de Shiva.
L'apprentissage des règles essentielles
Parallèlement, il est souhaitable d'apprendre des rudiments de culture indienne :
1) Le carème (en général 3 jours ici sans viande ni relations sexuelles mais aussi ponctué de prières et de bains purificateurs); On peut aussi faire un jeune complet de 3 repas, sachant qu'on vient généralement prier le samedi matin.
2) Comment on rentre prier dans un temple ? Après le carème-ou le jeûne comme à Maurice ou en Inde-
on se présente en tenue de ville( pas de short ou de tenues indécentes). Pour les femmes, on ne doit pas être en période de règles.
On commence par se déchausser- par respect pour le lieu sacré et le "bondié", avant de se purifier par l'eau-comme on le fait à l'entrée de l'église ou de la mosquée. On se prosterne ensuite dans l'axe du temple et face au dieu principal- l'équivalent de la génuflexion des chrétiens. On dispose un morceau de camphre que l'on allume dans la fleur de lotus située à l'entrée- l'équivalent de la bougie des chrétiens et des chinois- pour demander au divin d'éclairer notre vie, nos pensées et nos actes. On va ensuite faire d'un à trois tours du temple, de gauche à droite, les mains jointes en se recueillant -afin d'éliminer les pensées profanes de notre mental.
On pourra ensuite entrer dans la salle principale du temple, où après s'être posé "le 3e oeil"-oeil de sagesse et de connaissance- on priera Ganesh, le dieu qui lève les obstacles.On priera ensuite toujours les mains jointes, en francais ou en créole les autres dieux sans toutefois jamais rentrer dans les sanctuaires sauf si on y est invité par le prêtre.(comme l'autel des chrétiens). On priera ensuite les autres dieux du temple après avoir déposé un camphre devant leur autel.
La voie de l'ashram et de l'ascèse personnelle
Si l'on choisit une voie d'ascèse personnelle,et là aussi quelque soit sa culture, on pourra s'affilier à un ashram moyennant une modeste cotisation : il y en a plusieurs à la Réunion : si je n'en oublie pas : Un au Port, deux à St Louis, un à St Leu, 2 à Ste Suzanne ...
On se rendra alors à divers cours donnés par le swami
Responsable de l'ashram, des brahmacharis ou d'autres intervenants : cours de religion et de philosophie indienne, de yoga, de sanskrit, de chants sacrés et parfois de musique et de danse.
Après plusieurs années de totale liberté de fréquentation des cours se posera éventuellement l'intention d'aller plus loin : brahmachari (contrôle de soi et enseignement tout en continuant à se perfectionner) puis swami...ce dernier stade étant celui de "moine-renonçant" aux valeurs matérielles et à la sexualité.
On peut bien-sûr interrompre cette religion à tout moment-avant l'engagement- de la même façon qu'on y est rentré librement.
Voilà en quelques mots comment il est possible de devenir hindou.
Tout d'abord se pose la question de la conversion : se convertit-on à l'Hindouisme comme on peut le faire au Christianisme ou à l'Islam? La réponse est NON. Quelque soit sa race et sa culture, on naît hindou et il n' y a donc pas de conversion.
L'importance de la pratique
Bien évidemment, il ne suffit pas de le dire pour le devenir. Que l'on soit originaire de l'Inde, de Métropole ou d'ailleurs, être hindou suppose de pratiquer cette foi.
Les 2 voies possibles : temple ou ashram
Comment ? Il y a 2 voies fondamentales : la plus classique et connue tout d'abord est celle de la fréquentation d'un temple que l'on fasse ou non partie de l'association à laquelle il est généralement rattaché pour en couvrir les charges. Il n' y a aucun problème-heureusement- de couleur ni de race pour se faire.
La fréquentation du temple notamment le samedi matin et lors des cérémonies
Vous serez donc soumis(e), si vous en devenez membre à acquitter une cotisation. Dès lors vous pourrez participer à l'ensemble des cérémonies qu'il pratique fêtes KARLI, MARIAMEN sont les plus fréquentes,mais il y a aussi la possibilité si l'on en a le désir de participer à la célébration de la "marche sur le feu" en l'honneur de Pandyale et aux temples centraux des grandes villes à la cérémonie du "Cavadee" en l'honneur de Mourouga, fils cadet de Shiva.
L'apprentissage des règles essentielles
Parallèlement, il est souhaitable d'apprendre des rudiments de culture indienne :
1) Le carème (en général 3 jours ici sans viande ni relations sexuelles mais aussi ponctué de prières et de bains purificateurs); On peut aussi faire un jeune complet de 3 repas, sachant qu'on vient généralement prier le samedi matin.
2) Comment on rentre prier dans un temple ? Après le carème-ou le jeûne comme à Maurice ou en Inde-
on se présente en tenue de ville( pas de short ou de tenues indécentes). Pour les femmes, on ne doit pas être en période de règles.
On commence par se déchausser- par respect pour le lieu sacré et le "bondié", avant de se purifier par l'eau-comme on le fait à l'entrée de l'église ou de la mosquée. On se prosterne ensuite dans l'axe du temple et face au dieu principal- l'équivalent de la génuflexion des chrétiens. On dispose un morceau de camphre que l'on allume dans la fleur de lotus située à l'entrée- l'équivalent de la bougie des chrétiens et des chinois- pour demander au divin d'éclairer notre vie, nos pensées et nos actes. On va ensuite faire d'un à trois tours du temple, de gauche à droite, les mains jointes en se recueillant -afin d'éliminer les pensées profanes de notre mental.
On pourra ensuite entrer dans la salle principale du temple, où après s'être posé "le 3e oeil"-oeil de sagesse et de connaissance- on priera Ganesh, le dieu qui lève les obstacles.On priera ensuite toujours les mains jointes, en francais ou en créole les autres dieux sans toutefois jamais rentrer dans les sanctuaires sauf si on y est invité par le prêtre.(comme l'autel des chrétiens). On priera ensuite les autres dieux du temple après avoir déposé un camphre devant leur autel.
La voie de l'ashram et de l'ascèse personnelle
Si l'on choisit une voie d'ascèse personnelle,et là aussi quelque soit sa culture, on pourra s'affilier à un ashram moyennant une modeste cotisation : il y en a plusieurs à la Réunion : si je n'en oublie pas : Un au Port, deux à St Louis, un à St Leu, 2 à Ste Suzanne ...
On se rendra alors à divers cours donnés par le swami
Responsable de l'ashram, des brahmacharis ou d'autres intervenants : cours de religion et de philosophie indienne, de yoga, de sanskrit, de chants sacrés et parfois de musique et de danse.
Après plusieurs années de totale liberté de fréquentation des cours se posera éventuellement l'intention d'aller plus loin : brahmachari (contrôle de soi et enseignement tout en continuant à se perfectionner) puis swami...ce dernier stade étant celui de "moine-renonçant" aux valeurs matérielles et à la sexualité.
On peut bien-sûr interrompre cette religion à tout moment-avant l'engagement- de la même façon qu'on y est rentré librement.
Voilà en quelques mots comment il est possible de devenir hindou.