"C’est magnifique, c’est une très belle surprise pour moi". Inga Nyhamar, ministre (conseillère principale) aux affaires économiques de l’ambassade de Norvège à Paris, ne cache pas son enthousiasme après avoir assisté au défilé du Dipavali, la "fête de la lumière" selon la tradition indienne. Dans la tribune officielle sur le parvis de la mairie de Saint-André, elle est assise juste derrière Eve Charlanes, consule de Norvège à La Réunion, également admirative du spectacle nocturne.
Devant elles, le maire Jean-Marie Virapoullé côtoie notamment Olivier Richefou, président du conseil départemental de Mayenne, actuellement en vacances à La Réunion avec son épouse. Et Margie Sudre, rayonnante, voisine avec Béatrice Sigismeau, vice-présidente du Département, non loin du consul de l’Inde Sanjeev Kumar Bhati. Car la lumière était hier soir sur tous les visages et dans tous les coeurs. Sur le thème de "Paix et lumière intérieure", 1500 artistes et sept chars ont parcouru hier soir les rues de Saint-André ponctuées d’un liséré de lampions posés au sol. Parmi les 20.000 ou 25.000 spectateurs -à ces niveaux-là, impossible de compter-, de nombreux touristes s’agrippent aux barrières de sécurité.
"C’est plus beau que les fêtes de Bayonne"
Comme Marie-Noëlle et Jean-Michel Albistur, en vacances pour la première fois à La Réunion. "C’est magnifique, c’est vraiment une fête de la lumière. Les habits, les décors... C’est plus beau que les fêtes de Bayonne!" assure le couple de Basques. Alors que des drapeaux étrangers sont souvent mal vus en France métropolitaine, la vue de drapeaux indiens dans le défilé ne les dérange pas: "ici c’est multiculturel, c’est sensationnel. Tout le monde a l’air de trouver sa place".
Pas surpris, les Réunionnais profitent du défilé, tout en regrettant de voir moins de chars que dans les précédentes éditions. Liliane se souvient du tout premier Dipavali, en 1990: "Il y avait juste un feu et des tambours. Il y avait Jean-Paul et Yvette (Virapoullé, NDLR) et leurs enfants, avec des élus. Il y avait à peine mille personnes, et un super feu d’artifice". Vingt-six ans plus tard, la lumière du Dipavali brille toujours sur Saint-André.
Trois chars de 2015
La tristesse de 2015 semble bien loin. On se souvient que l’année dernière, le défilé du Dipavali avait été annulé en raison du deuil national suite aux attentats de Paris. L’année 2016 a vu revivre la tradition, sans aucun regret. Seulement trois chars de l’année dernière ont été réutilisés, comme celui de Krishna qui présente l’univers à sa mère. Juste devant, les danseuses de l’association Nadanamani portaient des costumes tout neufs, commandés spécialement en Inde: ceux de l’année dernière, utilisés pour le spectacle du lendemain, n’ont pas été gardés.
Cinquante personnes pour la sécurité
Pour que la lumière du Dipavali ne s’éteigne pas devant la peur, la sécurité a été renforcée hier soir. Une cinquantaine de personnes ont veillé sur le défilé: une trentaine de policiers nationaux, aidés par des policiers municipaux, quatre réservistes et huit militaires des Fazsoi, portant béret rouge et pistolet automatique. La vente et la consommation d’alcool étaient interdites: "L’interdiction est respectée" notait hier un policier avec satisfaction. "Cela commence à rentrer dans les moeurs".
La holi ce dimanche
La holi (fête des couleurs) est organisée ce dimanche 30 octobre de 9 à 17 heures au parc du Colosse. 9 heures défilé des enfants habillés en Krishna et Radha, 10 heures spectacle de danse, 11 heures bataille la couleur (enfants), 11 heures vente de repas (cabri massalé...), 13 heures uriyadi pour les adultes, 14 à 17 heures tamour, danse, jet de couleurs, moringue, flashmob...
TEXTE : Clicanoo.re / Photos : Jordan Vitry
Devant elles, le maire Jean-Marie Virapoullé côtoie notamment Olivier Richefou, président du conseil départemental de Mayenne, actuellement en vacances à La Réunion avec son épouse. Et Margie Sudre, rayonnante, voisine avec Béatrice Sigismeau, vice-présidente du Département, non loin du consul de l’Inde Sanjeev Kumar Bhati. Car la lumière était hier soir sur tous les visages et dans tous les coeurs. Sur le thème de "Paix et lumière intérieure", 1500 artistes et sept chars ont parcouru hier soir les rues de Saint-André ponctuées d’un liséré de lampions posés au sol. Parmi les 20.000 ou 25.000 spectateurs -à ces niveaux-là, impossible de compter-, de nombreux touristes s’agrippent aux barrières de sécurité.
"C’est plus beau que les fêtes de Bayonne"
Comme Marie-Noëlle et Jean-Michel Albistur, en vacances pour la première fois à La Réunion. "C’est magnifique, c’est vraiment une fête de la lumière. Les habits, les décors... C’est plus beau que les fêtes de Bayonne!" assure le couple de Basques. Alors que des drapeaux étrangers sont souvent mal vus en France métropolitaine, la vue de drapeaux indiens dans le défilé ne les dérange pas: "ici c’est multiculturel, c’est sensationnel. Tout le monde a l’air de trouver sa place".
Pas surpris, les Réunionnais profitent du défilé, tout en regrettant de voir moins de chars que dans les précédentes éditions. Liliane se souvient du tout premier Dipavali, en 1990: "Il y avait juste un feu et des tambours. Il y avait Jean-Paul et Yvette (Virapoullé, NDLR) et leurs enfants, avec des élus. Il y avait à peine mille personnes, et un super feu d’artifice". Vingt-six ans plus tard, la lumière du Dipavali brille toujours sur Saint-André.
Trois chars de 2015
La tristesse de 2015 semble bien loin. On se souvient que l’année dernière, le défilé du Dipavali avait été annulé en raison du deuil national suite aux attentats de Paris. L’année 2016 a vu revivre la tradition, sans aucun regret. Seulement trois chars de l’année dernière ont été réutilisés, comme celui de Krishna qui présente l’univers à sa mère. Juste devant, les danseuses de l’association Nadanamani portaient des costumes tout neufs, commandés spécialement en Inde: ceux de l’année dernière, utilisés pour le spectacle du lendemain, n’ont pas été gardés.
Cinquante personnes pour la sécurité
Pour que la lumière du Dipavali ne s’éteigne pas devant la peur, la sécurité a été renforcée hier soir. Une cinquantaine de personnes ont veillé sur le défilé: une trentaine de policiers nationaux, aidés par des policiers municipaux, quatre réservistes et huit militaires des Fazsoi, portant béret rouge et pistolet automatique. La vente et la consommation d’alcool étaient interdites: "L’interdiction est respectée" notait hier un policier avec satisfaction. "Cela commence à rentrer dans les moeurs".
La holi ce dimanche
La holi (fête des couleurs) est organisée ce dimanche 30 octobre de 9 à 17 heures au parc du Colosse. 9 heures défilé des enfants habillés en Krishna et Radha, 10 heures spectacle de danse, 11 heures bataille la couleur (enfants), 11 heures vente de repas (cabri massalé...), 13 heures uriyadi pour les adultes, 14 à 17 heures tamour, danse, jet de couleurs, moringue, flashmob...
TEXTE : Clicanoo.re / Photos : Jordan Vitry