Mais ce n’est pas tout. D’autres facteurs ont permis à ces actions d’être efficaces sur le long terme. Eco Baba s’est adressé aux villageois pour leur demander de ne plus évacuer les eaux sales dans la rivière. Nettoyer, c’est bien, ne plus polluer, c’est mieux. Ils ont redécouverts d’anciennes méthodes de traitement des déchets. Puis, ils se sont mis d’accord pour le partage des eaux traitées.
Les eaux polluées du Kali Bein, notamment en raison de l’industrialisation et l’usage d’engrais chimiques, ont pénétré les sols, provoquant des maladies, parfois mortelles, et ont fortement affaibli la productivité agricole. La rivière était devenu le tout-à-l’égout de 6 villes et 40 villages.
Il était aussi nécessaire d’aménager et de consolider les berges en plantant des arbres. Aujourd’hui, c’est devenu un lieu de promenade. Les familles s’y rendent pour pique-niquer et prendre des bains rituels lors des festivités religieuses.
Quand en l’an 2000, Eco Baba a lancé son initiative, l’eau de la rivière, élément sacré de la religion sikh et source de vie, était menacée d’assèchement. Aujourd’hui, alors que l’eau n’est plus polluée, la pêche a été interdite pour préserver et développer la biodiversité.
Eco Baba n’a pu compter sur aucun soutien politique. Seule la solidarité locale a permis à la rivière de retrouver sa force vitale.
« Nous avons prouvé qu’il est possible de rendre à nos rivières leur pureté si nous nous réunissons. Il est temps de le faire à une plus large échelle. »
Eco Baba ne s’est pas arrêté en chemin, son combat continue. Il a été approché par le gouvernement pour apporter son aide dans le nettoyage du Gange.
Cette histoire est bien la preuve que nous pouvons tous agir pour préserver notre environnement, même si, nous ne devons pas toujours compter sur l’aide de l’Etat. Notre combat commence chez nous, par nos petits gestes… et parfois grands gestes du quotidien.
Les eaux polluées du Kali Bein, notamment en raison de l’industrialisation et l’usage d’engrais chimiques, ont pénétré les sols, provoquant des maladies, parfois mortelles, et ont fortement affaibli la productivité agricole. La rivière était devenu le tout-à-l’égout de 6 villes et 40 villages.
Il était aussi nécessaire d’aménager et de consolider les berges en plantant des arbres. Aujourd’hui, c’est devenu un lieu de promenade. Les familles s’y rendent pour pique-niquer et prendre des bains rituels lors des festivités religieuses.
Quand en l’an 2000, Eco Baba a lancé son initiative, l’eau de la rivière, élément sacré de la religion sikh et source de vie, était menacée d’assèchement. Aujourd’hui, alors que l’eau n’est plus polluée, la pêche a été interdite pour préserver et développer la biodiversité.
Eco Baba n’a pu compter sur aucun soutien politique. Seule la solidarité locale a permis à la rivière de retrouver sa force vitale.
« Nous avons prouvé qu’il est possible de rendre à nos rivières leur pureté si nous nous réunissons. Il est temps de le faire à une plus large échelle. »
Eco Baba ne s’est pas arrêté en chemin, son combat continue. Il a été approché par le gouvernement pour apporter son aide dans le nettoyage du Gange.
Cette histoire est bien la preuve que nous pouvons tous agir pour préserver notre environnement, même si, nous ne devons pas toujours compter sur l’aide de l’Etat. Notre combat commence chez nous, par nos petits gestes… et parfois grands gestes du quotidien.