Un différend toujours plus grand. L’Inde a annoncé ce mercredi l’interdiction de 118 applications mobiles chinoises supplémentaires, intensifiant ainsi ses mesures de rétorsion économiques sur fond d’un différend frontalier qui s’envenime avec la Chine. Le ministère indien des Technologies de l’information a accusé ces applications de voler les données des utilisateurs et de permettre des activités "préjudiciables à la souveraineté et l’intégrité de l’Inde, la défense de l’Inde, la sécurité de l’Etat et l’ordre public".
Le jeu vidéo référence PUBG, qui comptabilise des millions d’utilisateurs en Inde, est pleinement visé dans cette interdiction à cause des services fournis par Tencent qui est une entreprise chinoise spécialisée dans les services Internet et mobiles ainsi que la publicité en ligne. L’interdiction concerne tous types d’applications mobiles, des services de paiement en ligne, des jeux ou encore des sites de rencontres.
Des affrontements en juillet dans l’Himalaya
L’Inde et la Chine, entre lesquelles le dernier conflit ouvert remonte à la guerre-éclair de 1962, connaissent depuis juin un différend qui s’envenime à leur frontière himalayenne contestée, avec plusieurs affrontements meurtriers et confrontations. Le 15 juin, dans une vallée disputée du Ladakh à plus de 4.200 mètres d’altitude, des combats au corps-à-corps entre leurs soldats ont fait 20 morts côté indien et un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois. C’était le premier affrontement meurtrier entre les armées des deux pays en quarante-cinq ans.
Depuis ce week-end, deux incidents sont survenus en 48 h dans la région du Ladakh : l’Inde et la Chine se sont mutuellement accusées d’avoir franchi samedi soir, puis lundi, la Ligne de contrôle effectif ("Lign of Actual Control", LAC), frontière de facto qui n’est pas clairement démarquée. Un soldat d’origine tibétaine engagé au sein des forces spéciales indiennes a été tué samedi lors d’un accrochage avec l’armée chinoise, a annoncé mardi une représentante du Parlement tibétain en exil, Namghyal Dolkar Lhagyari.
Des applications bloquées cet été
Invoquant la sécurité nationale et la protection des données, l’Inde a interdit, après les combats de juin, 59 applications chinoises y compris la populaire plateforme de partage de vidéos TikTok puis, fin juillet, 47 autres dont plusieurs étaient des versions réduites ou des variantes.
Le jeu vidéo référence PUBG, qui comptabilise des millions d’utilisateurs en Inde, est pleinement visé dans cette interdiction à cause des services fournis par Tencent qui est une entreprise chinoise spécialisée dans les services Internet et mobiles ainsi que la publicité en ligne. L’interdiction concerne tous types d’applications mobiles, des services de paiement en ligne, des jeux ou encore des sites de rencontres.
Des affrontements en juillet dans l’Himalaya
L’Inde et la Chine, entre lesquelles le dernier conflit ouvert remonte à la guerre-éclair de 1962, connaissent depuis juin un différend qui s’envenime à leur frontière himalayenne contestée, avec plusieurs affrontements meurtriers et confrontations. Le 15 juin, dans une vallée disputée du Ladakh à plus de 4.200 mètres d’altitude, des combats au corps-à-corps entre leurs soldats ont fait 20 morts côté indien et un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois. C’était le premier affrontement meurtrier entre les armées des deux pays en quarante-cinq ans.
Depuis ce week-end, deux incidents sont survenus en 48 h dans la région du Ladakh : l’Inde et la Chine se sont mutuellement accusées d’avoir franchi samedi soir, puis lundi, la Ligne de contrôle effectif ("Lign of Actual Control", LAC), frontière de facto qui n’est pas clairement démarquée. Un soldat d’origine tibétaine engagé au sein des forces spéciales indiennes a été tué samedi lors d’un accrochage avec l’armée chinoise, a annoncé mardi une représentante du Parlement tibétain en exil, Namghyal Dolkar Lhagyari.
Des applications bloquées cet été
Invoquant la sécurité nationale et la protection des données, l’Inde a interdit, après les combats de juin, 59 applications chinoises y compris la populaire plateforme de partage de vidéos TikTok puis, fin juillet, 47 autres dont plusieurs étaient des versions réduites ou des variantes.