Le cinéma Tamoul perd son étoile

Elle s'appelait Jayalalithaa et avait 68 ans. Elle est décédée hier dans un hôpital de Chennai, la capitale du Tamil Nadu, l'Etat des Tamouls.


Aussitôt, 6 000 policiers ont été déployés dans toute la ville en renfort. Parce que le désespoir des fans se termine parfois en émeutes. C'est ce qu'il s'est passé il y a deux ans lorsqu'on a voulu emprisonner Jayalalithaa pour corruption : des émeutes graves dans tout l'Etat et finalement, une libération anticipée.

D'abord et avant tout, Jayalalithaa c'est Amma, la mère de tous les Tamouls. C'est une femme dont le destin est absolument extraordinaire. Elle est actrice dans les années 60/70, et elle devient si célèbre que des centaines de fans dorment dans sa rue.

Elle va tourner plus de 150 films avant tout en Tamoul. Parce qu'il faut savoir qu'en Inde, il y a Bollywwod, les films en hindi, mais aussi une énorme production en tamoul appelée Kollywood : entre 150 à 200 films par an, c'est-à-dire la production française !

Amma, alias Jayalalithaa : en plus de jouer, elle chantait.

Et sa vie ne s'arrête pas avec la fin de sa carrière : profitant de son énorme popularité, elle entre en politique et devient en 1991, Premier Ministre du Tamil Nadu, un état de 78 millions d'habitants.

En tout elle a été cinq fois Premier Ministre et elle est décédée Premier Ministre, puisqu'elle y a été reconduite après les élections locales en mai dernier.

A l'annonce de sa mort, des scènes de délire collectif ont été signalé dans tout le Tamil Nadu et les 6 000 policiers ne seront pas de trop ! Les écoles et les administrations ont été mises en congé pour 3 jours et 7 jours de deuil décrétés dans tout l'Etat.

Des milliers de Tamouls font en ce moment même le siège de l'hôpital central de Chennai d'où JayaTV, la chaîne de télé de Jayalalithaa est en direct et en continu. Bref, près de 80 millions de Tamouls pleurent Amma, leur mère un peu abusive tout de même.

Une revue de presse internationale autour de Manuel Valls

Tous les journaux européens y vont de leur portrait plus ou moins aimables, de Manuel Valls mais j'ai préféré me concentrer sur la presse étrangère qui le connais le mieux : la presse espagnole, tout simplement parce Manuel Valls est d'origine catalane.

En commençant par le quotidien de Barcelone : La Vanguardia. « Manuel Valls a donc choisi d'en passer par cette barcasse à la Marx Brothers qu'est la primaire socialiste, alors que beaucoup disent qu'il n'est pas de gauche et que le socialisme n'est plus ».

Barcasse dans laquelle La Vanguardia compte 8 candidats plus 6 hors les murs : 14 candidats de gauche alors même, ajoute-t-elle, « qu'il n'a échappé à personne que les chance de victoire de la gauche sont, disons, exiguë ».

El País, n'est pas beaucoup plus amène avec les socialistes français :

Le PS a lancé ses primaires samedi par un meeting prévu pour 10 000 personnes et où seules 3 000 se sont déplacées. L'enthousiasme n'est donc pas au rendez-vous.

El Periódico de Catalunya a un onglet dédié à Manuel Valls sur son site et un éditorial intitulé : « Manuel Valls à la conquête de la gauche » : La France s'apprête à aborder une nouvelle étape dans cette course d'obstacle qu'est la présidentielle de 2017. La grande question est donc de savoir si sur une scène politique si polarisée, le discours progressiste de Manuel Valls a des chances de se faire entendre. »



        


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