La Chapelle Dambière... A Sainte-Marie, la chapelle Dambiére (d’Harambure), l’une plus vieille chapelle Malbar de La Réunion, mentionnée dans des documents du XIXe siècle, a été détruite le 24 février 2007, sur la propriété Barau. Construite par des engagés venus du Sud du continent indien en 1870, elle est de nouveau signalée dans des documents de 1905. La chapelle et les constructions annexes sont caractéristiques des temples construits dans le cadre des plantations, selon un modèle typiquement réunionnais.
Plusieurs éléments faisaient de cet édifice un patrimoine unique : les peintures, les décorations, le mobilier religieux, la menuiserie en bois (intérieur de la chapelle), etc. Ce type d’édifices, assez communs au début du XXème siècle, a pratiquement disparu du paysage réunionnais à cause de l’évolution architecturale des temples vers un modèle dravidien.
Plusieurs éléments faisaient de cet édifice un patrimoine unique : les peintures, les décorations, le mobilier religieux, la menuiserie en bois (intérieur de la chapelle), etc. Ce type d’édifices, assez communs au début du XXème siècle, a pratiquement disparu du paysage réunionnais à cause de l’évolution architecturale des temples vers un modèle dravidien.
Au nom du « droit à la propriété privée » !
De plus, ces constructions s’inscrivent dans un paysage (champ de cannes, ravine à proximité, urbanisation inexistante) qui donne encore plus de force à la présence de ce temple remarquable... rasé en 2007 malgré une mobilisation exemplaire des associations et de nombreux intellectuels. La presse relaiera ce combat, en vain. Motions, pétitions, courriers, articles, reportages... Rien n’y fera. Préfecture et DRAC s’inclinent et un fleuron du patrimoine réunionnais est gommé du paysage au nom du « droit à la propriété privée » ! Pourtant, dans le même secteur, on a vu récemment un De Palmas être condamné pour avoir simplement... défriché une partie de sa propriété ! Les autorités sont promptes à brandir le chabouk pour des plantes endémiques arrachées mais ferment les yeux pour un temple malbar écrasé !
De plus, ces constructions s’inscrivent dans un paysage (champ de cannes, ravine à proximité, urbanisation inexistante) qui donne encore plus de force à la présence de ce temple remarquable... rasé en 2007 malgré une mobilisation exemplaire des associations et de nombreux intellectuels. La presse relaiera ce combat, en vain. Motions, pétitions, courriers, articles, reportages... Rien n’y fera. Préfecture et DRAC s’inclinent et un fleuron du patrimoine réunionnais est gommé du paysage au nom du « droit à la propriété privée » ! Pourtant, dans le même secteur, on a vu récemment un De Palmas être condamné pour avoir simplement... défriché une partie de sa propriété ! Les autorités sont promptes à brandir le chabouk pour des plantes endémiques arrachées mais ferment les yeux pour un temple malbar écrasé !