Ses origines se trouvent dans la version tamoule du Mahâbhârata :
Draupadî (Dolvédé à la Réunion), aussi appelée Pandjalî (Pandialé), née d’un feu sacrificiel devint la femme du héros Arjuna. Un concours de circonstances contraignit celui-ci à partager son épouse, qui avait l’obligation de rester pure, avec ses quatre frères. Pour prouver sa chasteté, Draupadî devait marcher sur le feu à chaque fois qu’elle changeait de mari.
Comme derrière tous les épisodes mythologiques se cache et se révèle ici un enseignement profond, sinon plusieurs. C’est ainsi par exemple qu’on considère Draupadî comme une représentation de la force cohésive donnant vie aux cinq éléments composant le corps physique (les cinq frères Pândava).
Selon une autre interprétation, recueillie sur le terrain, l’idée d’une marche sur le feu effectuée par Draupadî serait erronée. Il y aurait confusion avec la célèbre ordalie de Sîtâ prouvant sa chasteté après son séjour chez son ravisseur Râvana (dans le Râmâyana, sixième livre).
Dans la mythologie hindoue :
Dans la mythologie hindoue, la marche sur le feu est un témoignage de pureté et de vérité. Pandialé prouve sa virginité à son futur époux Adjunin en subissant cette épreuve. A travers ce défi, le pénitent assouvit un engagement personnel et honore les dieux. Un vœu secret l’accompagne souvent. La marche sur le feu développe un état mystique. Ce rituel est l’aboutissement d’une préparation mentale et physique. La cérémonie de purification commence en fait, une vingtaine de jours plus tôt, au cours d’une célébration appelée Amar Cap. Le carême végétarien commence. Une semaine avant l’épreuve, on célèbre le mariage symbolique de Pandialé et d’Adjunin, le mariage « bondieu » comme dirait le créole.
Les marcheurs vont à leur tour, braver l'épreuve du feu. Ils pourront ainsi montrer aux hommes et aux Dieux qu'ils sont dignes du vœu qu'ils ont formé et de la récompense qu'ils en attendent.
La marche sur le feu se déroule à l'issue d'une période rituelle de 18 jours, période durant laquelle les marcheurs vont se purifier par le carême (jeûne végétarien), l'abstinence sexuelle et la prière. Ils vont aussi s'imprégner des éléments mythologiques liés à leur acte avec des récits ou des représentations qui ont lieu tous les soirs au temple.
Le jour de la cérémonie, dès l'aube, les marcheurs vont préparer, le "Tikouli", (trou de feu) où seront étalés les braises et les cendres et le "Palkouli" (trou de lait), bassin dans lequel passeront les marcheurs après avoir traversé le brasier. Puis ils vont brûler une grande quantité de bois qui, après de longues heures, deviendra un monceau de braise et de cendre et servira pour le "Tikouli".
Le prêtre et les marcheurs vont ensuite se rendre au bord de la mer ou d'une rivière où ils vont procéder à divers rituels de purification. En début de soirée, la procession retourne au temple. On procède à une dernière purification des lieux et des marcheurs. Un sacrifice de cabris est possible (en fonction des convictions du temple et du prêtre). Le prêtre est le premier à marcher sur le feu, après son passage il va bénir chacun des marcheurs qui va traverser le tapis de braise.
Les marches sur le feu ont lieu surtout au mois de décembre et janvier mais vous pourrez également en voir au mois de février, avril, juillet et août. Elles se déroulent aux abords des temples tamouls et dans les petits temples familiaux , principalement aux alentours de Saint André, de Saint Pierre et de Saint Louis où résident d'importantes communautés tamoules. Ces cérémonies sont ouvertes au public, à la condition de faire preuve de respect et de discrétion.
La marche sur le feu se déroule à l'issue d'une période rituelle de 18 jours, période durant laquelle les marcheurs vont se purifier par le carême (jeûne végétarien), l'abstinence sexuelle et la prière. Ils vont aussi s'imprégner des éléments mythologiques liés à leur acte avec des récits ou des représentations qui ont lieu tous les soirs au temple.
Le jour de la cérémonie, dès l'aube, les marcheurs vont préparer, le "Tikouli", (trou de feu) où seront étalés les braises et les cendres et le "Palkouli" (trou de lait), bassin dans lequel passeront les marcheurs après avoir traversé le brasier. Puis ils vont brûler une grande quantité de bois qui, après de longues heures, deviendra un monceau de braise et de cendre et servira pour le "Tikouli".
Le prêtre et les marcheurs vont ensuite se rendre au bord de la mer ou d'une rivière où ils vont procéder à divers rituels de purification. En début de soirée, la procession retourne au temple. On procède à une dernière purification des lieux et des marcheurs. Un sacrifice de cabris est possible (en fonction des convictions du temple et du prêtre). Le prêtre est le premier à marcher sur le feu, après son passage il va bénir chacun des marcheurs qui va traverser le tapis de braise.
Les marches sur le feu ont lieu surtout au mois de décembre et janvier mais vous pourrez également en voir au mois de février, avril, juillet et août. Elles se déroulent aux abords des temples tamouls et dans les petits temples familiaux , principalement aux alentours de Saint André, de Saint Pierre et de Saint Louis où résident d'importantes communautés tamoules. Ces cérémonies sont ouvertes au public, à la condition de faire preuve de respect et de discrétion.