L'avenir d'une fillette est suspendu à la décision d'un groupe de médecins. En Inde, une petite fille âgée de 10 ans enceinte après avoir été violée par son beau-père ne pourra peut-être pas avorter, rapporte BBC.
La situation de l'enfant est discutée ce lundi par plusieurs médecins à la demande de la justice alors que l'IVG n'est autorisée que jusqu'à 20 semaines de grossesse dans ce pays -à moins que la vie de la femme ne soit en danger. Or, la fillette pourrait être enceinte depuis 21 semaines.
Il la menaçait pour qu'elle ne dise rien
Un délai imposé pour lutter contre l'écart entre les naissances de filles et de garçons. Le pays a un ratio hommes-femmes particulièrement déséquilibré en raison des avortements sélectifs de fœtus féminins. Selon le Centre de recherche en santé mondiale de Toronto, 12 millions de fœtus féminins ont été avortés au cours des trois dernières décennies. Plusieurs pétitions ont été déposées -souvent pas des femmes violées- auprès de la Cour suprême pour allonger ce délai. Mais la justice s'en tient systématiquement aux rapports médicaux.
La grossesse de la petite fille, qui réside à Rohtak, dans le nord de l'Inde, a été découverte la semaine dernière. La fillette restait le plus souvent à la maison lorsque sa mère, femme de ménage, partait travailler. Le beau-père, qui a été arrêté dimanche, en profitait pour abuser d'elle. Il la menaçait pour qu'elle ne dise rien.
La situation de l'enfant est discutée ce lundi par plusieurs médecins à la demande de la justice alors que l'IVG n'est autorisée que jusqu'à 20 semaines de grossesse dans ce pays -à moins que la vie de la femme ne soit en danger. Or, la fillette pourrait être enceinte depuis 21 semaines.
Il la menaçait pour qu'elle ne dise rien
Un délai imposé pour lutter contre l'écart entre les naissances de filles et de garçons. Le pays a un ratio hommes-femmes particulièrement déséquilibré en raison des avortements sélectifs de fœtus féminins. Selon le Centre de recherche en santé mondiale de Toronto, 12 millions de fœtus féminins ont été avortés au cours des trois dernières décennies. Plusieurs pétitions ont été déposées -souvent pas des femmes violées- auprès de la Cour suprême pour allonger ce délai. Mais la justice s'en tient systématiquement aux rapports médicaux.
La grossesse de la petite fille, qui réside à Rohtak, dans le nord de l'Inde, a été découverte la semaine dernière. La fillette restait le plus souvent à la maison lorsque sa mère, femme de ménage, partait travailler. Le beau-père, qui a été arrêté dimanche, en profitait pour abuser d'elle. Il la menaçait pour qu'elle ne dise rien.