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SARASWATI : DÉESSE DE L'APPRENTISSAGE ET DE LA PAROLE


Son origine est la rivière Vedic Saraswati perdue, la Mère de toutes les rivières. C'est la source de sa connexion profonde à la fluidité de l'eau, de la parole et de la pensée. Elle possède tout l'apprentissage des Védas, des Écritures, de la danse, du pouvoir musical et de la poésie. Saraswathi symbolise la sagesse, la fortune, l'intelligence, la nourriture, l'éclat, le contentement, la splendeur et la dévotion.

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SARASWATI : DÉESSE DE L'APPRENTISSAGE ET DE LA PAROLE
Rédigé le Vendredi 23 Juin 2017

Commentaires

1.Posté par Étirév Anwen le 24/01/2018 08:40
Bonjour,
Queluques mots, en toute humilité, sur la Déesse Sarasvati et sur les primitives divinités hindoues.
Sarasvatî : Déesse de l'ordre, de l'harmonie, de la poésie, de la parole, de l'éloquence, de la musique et des arts. Celle qui a inventé la langue et les caractères sanscrits. C'est elle qui inspire les poètes et a écrit le Véda. Nous retrouvons son nom « Sarah » dans la légende hébraïque, où Brahmâ deviendra Abraham.
Si nous cherchons dans chaque pays comment fut représentée la Divinité dans le monde primitif, nous la trouvons toujours sous une forme qui symbolise la jeunesse féminine et l'esprit.
Les Femmes, dans l'ancien Véda, sont des sages qui travaillent à la formation du monde (monde matériel, monde spirituel). La Femme seule peut créer, elle seule enfante.
Un nom générique que toutes les mythologies ont conservé la désigne, c'est Hébé, qui se prononce aussi Hévé ou Héva. Chez les Hindous, en ajoutant devant ce nom l'article démonstratif D, on fait Dêvâ ou Dèvî ou Diva ou Dêvani ; plus tard, ce nom deviendra Daïva ou Dieva.
C'est cet ancien nom, qui a traversé les siècles et plusieurs religions pour arriver jusqu'à nous, qui est l'origine du mot « Dieu ». Longtemps il fut écrit Diev. C'est au moyen âge seulement que le V fut remplacé par un U et que l'on écrivit « Dieu ». Dêvâ a fait Dea, qui, masculinisé, est devenu Deo, Deus. Ce nom signifie au propre « la Dame », mais allégoriquement « la lumière », « l'esprit » (celle qui fait la lumière).
Dêvâ vient de Div (briller), c'est un être brillant, et longtemps on dira : « Dieu veut dire celui qui brille ». On mettait ce titre après les noms propres de femmes, on disait aussi Mahâ-Dêvî, grande Déesse.
Ce mot se retrouve dans certaines langues européennes ; ainsi, en russe, on appelle encore la jeune fille Diévâ. Mais il y a d'autres noms. Dans les lois de Manou, on appelle les Femmes « Sâdhyas » ou parfaites.
- Aryâ : l'Aryenne, la noble.
- Çoumbhamathanî : la destructrice du démon Çoumbha.
- Dourgâ : difficilement abordable.
- Gaourî : la claire, la brillante.
- Içvarâ : la Maîtresse.
- Koumârî : la princesse.
- Mahâdêvî : la grande Déesse.
- Mahishamathanî : la destructrice du démon Mahisha.
- Mainâkrasvasri : sœur de la montagne (la grande).
- Niçoumbhamathanî : la destructrice du démon Niçoumbha.
- Parvatî : Déesse de la montagne.
- Sarvamangalâ : celle qui est riche en bénédictions.
- Satî : la bonne ou la chaste.
- Sati-Saras : femmes vertueuses.
https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/perse-et-chine.html
Cordialement.

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